Aryasellar Membre dépendant
Messages : 416 Date d'inscription : 27/08/2010 Age : 27 Localisation : Lot
| Sujet: Re: Extrait(s) de mon livre Sam 15 Jan - 23:41 | |
| Alors je vous ai manqué ? Voilà ma clée USB a fait sa réapparition et donc je vous offre le chapitre 2
le voici :
- Spoiler:
Le début de l’aventure
… Peu à près, petit à petit, une routine s'installa entre les deux amis, devenus inséparables. Le froid commençait à envahir la région en ce début d'octobre. Le livre ne changeait pas, l’histoire ne continuait plus… Jusqu’au jour où la jeune fille à la chevelure flamboyante, qu’il avait aperçu à la rentrée s’avança vers lui… -Serais-tu le Gardeny-i ? -Chut… Moins fort ! répondit-il, stupéfait. Et… et… et je crois que oui… -Je suis une Protection du livre… dit-elle, une touche de fierté dans la voix. On nous reconnaît facilement : nous sommes roux et nos yeux sont obligatoirement bleus. Notre peau d’ivoire, douce comme de la soie, et dure comme le marbre nous protège de tout, excepté du feu. L’exposition au soleil peut nous être fatale… -Je vois. Mais que veux-tu exactement ? -Rien, excepté te dire, que dans cette histoire étrange, je suis ton alliée, je suis Selena, La Protection. Ils parlèrent encore quelques instants, lorsqu’un groupe de musique se fit entendre… -… Dans son monde, tout espoir a disparu avec la lumière, cette lumière qui la portait, et qu'elle suivait, devient peu à peu une mince brèche dans l'obscurité qui l'entoure, et elle se perd, dans ce noir profond, ne savant plus où elle est. Elle cherche cette lumière éblouissante, même si elle n'arrive plus à voir dans le noir elle cherche l'étoile de l'espoir. Dans cette nuit sans fin qu'est devenue sa vie, elle cherche une lueur qui percerait l'obscurité et qui l'aiderai à vivre un vie normal. Tout ce qu'elle veut c'est être comme les autres et vivre une vie normale pas dans cette obscurité, mais avec cette lumière éclatante du soleil qu’était autrefois sa vie et ses espoirs… Guillaume reconnut cette voix, mais était-ce réellement possible ? -… Elle cherche aujourd'hui encore comment l'apercevoir de nouveau, mais elle n'y arrivera pas. Sa vie est noire, mais elle a besoin d'être à nouveau à la lumière du soleil, cet astre qui lui apportait autrefois, chaleur et réconfort lui manque tellement. Et elle, pauvre petite perdue, cherche l'astre de l'espoir. Elle court à travers le monde, mais, dès qu'elle s'en approche, cette lumière disparaît. Elle continuera peut-être éternellement à la chercher. Quelques années après avoir abandonnée, alors qu'elle pleurait, un jeune homme apparut et lui tendit la main pour l'aider, il était souriant, réconfortant et lumineux. Elle avait enfin trouvée son astre de l'espoir, son ange qu'elle chérirait, elle était seule et enchaînée à son destin, mais cet astre, cet ange l'a aidée, et elle est à présent heureuse avec celui qui l'a sauvée d'un triste sort, elle est tombée amoureuse de son ange, son sauveur… Télore ? -… Elle cherchait désespérément l'astre de l'espoir, et alors qu'elle avait abandonné, il est apparu au moment où elle était la plus perdue, à présent, il est là à ses côté, et l'aide, la protège... Oui. Il n’en croyait pas ses oreilles… Sur une petite scène, Peter jouait de la guitare, Amy du violon et Télore chantait… -Vous en voulez une dernière ?! demanda-t-elle. -Oui ! hurla les voix de leur publique à l’unisson. Les trois membres du groupe se regardèrent… -… Guide moi, au travers de cette route, rocheuse et terreuse. Les battements d'ailes de l'ange, guideront nos pas, jusqu'au bout de nos misérables vies. Quoiqu'il se passe suis toujours cette voie tracée de plumes, tracée par ces anges, ils veillent sur toi. Quoique tu fasses n'oublie jamais qui tu es, ne perds jamais de vue, les gens qui te sont chers. N'oublie jamais, les souvenirs même si ils ne deviennent que des voiles, essaie de les conserver. N'oublie pas qui tu es car je l'ai oublié. Je me suis perdue sur le long chemin de la vie, quelque part entre la folie, la mort et la joie, s'il te plaît, toi mon ange reviens mois et aide-moi à me relever, s'il te plaît, relève moi, j'ai besoin de ta présence pour ne pas sombrer. Tu m'as finalement tendu la main, et aidé à avancer. Peu à peu tu m'as fait reprendre goût à la vie, qui pour moi n'était qu'un obstacle pour disparaître dans les méandres du passé. Merci de m'avoir fait ressentir ça de nouveau. Cet amour, que j'ai pour toi, toi mon ange, est-il vraiment réel ? Grâce à toi j'ai réussi à retourner sur la voie du battement des ailes de l'ange. Merci infiniment… Cette chanson dura encore quelques minutes, puis le groupe remercia son publique, descendit de scène et s’approcha de lui. -Bonjour… Ce n’était pas la rousse à côté de toi, il y a un instant ? -Télore, je t’expliquerai ce soir… répondit-il, mystérieux. Il se regardèrent d’une façon que seul eux, pouvaient comprendre. Tous les quatre partirent en cours, la journée passa lentement, les cours se suivirent, monotonie du vendredi après-midi. Télore et Guillaume voulait retourner à leur lieu de « réunion », mais les cours duraient, encore et encore, les endormant, peu à peu. Un heure de permanence arriva. Guillaume, fatigué, s’endormit la tête sur ses bras croisés… … Il rêva de nouveau de cette fille mystérieuse. Elle avait l’air de chercher quelque chose ou quelqu’un, perdue, égarée dans ce sombre endroit, elle vit un fin rayon de lumière et s’approcha… Elle avait enfin trouvé ce qu’elle recherchait, cette femme prénommée Séllya, que l’ange lui avait demandé de retrouver… Il voulait être transformé en humain pour pouvoir aimer son aimée sans l’ombre de sacrifice… Krystal l’avait transformé en homme, en mortel, coupant ses ailes par amour. Une fois cette histoire terminée, une fois qu ‘elle eut fait ce que lui quémandait cet ange, elle alla, voguant de villes en villages… Arrivée à une immense demeure, elle entra et reconnu sa nouvelle résidence… Quelques temps plus tard, aidant le peuple, elle apprit par hasard qu’une guerre se profilait au loin… Lutins, gobelins, drolls et autres créatures s’étant éloignées de la bonté, allaient attaquer les contrées paisible ou l’affabilité n’existait plus… Le carnage commença… De nombreuses pertes se firent dans les deux camps… Anéantie, la Gardenya, ne s’avait que faire… Au bout de quelques jours, deux ou trois tout au plus, elle s’était battue sans se reposer, sans relâche, ne pouvant tenir plus, elle fit une pause… Elle dormit quelques instants… Elle vit par à coup, Guillaume, Télore, Selena… Leur histoire qui ils étaient… Elle se leva d’un bond et écrit frénétiquement sur un bout de papier une petite lettre d’une fine écriture… « Aidez-moi, j’ai besoin de vous… » La sonnerie stridente du collège retentit alors, le sortant de son songe. -Tu as rêvé ? demanda Télore. -Oui, mais ce n’est pas le moment d’en parler, ce soir… Selena viendra aussi dormir chez moi, avec toi… Ce sont les vacances et mes parents s’absentent un moment… -Selena ? -Oui, c’est moi. Je viendrais avec vous… -La rousse ?! cria Télore. Tu es fou Guillaume, tout sauf… -Coute. Je t’expliquerais ce soir, ici ce n’est ni le lieu ni le moment d’en parler. De plus, tu as attiré les regards en cria ainsi… Télore regarda autour d’elle et s’aperçut qu’une multitude de regards interrogateurs et curieux s’étaient tournés vers eux… -Désolée… murmura-t-elle en rougissant. Les deux amis partirent de leur côté et Selena du sien, en se donnant rendez-vous à la sortie à dix-sept heures. Le cours de français passa lentement, contrairement au reste de la journée. Télore lançait des regards noirs à Guillaume, qui souriait d’un air gêné… La sonnerie annonça enfin la fin du cours et de la journée. Le début de deux semaines de vacances, pleins de rebondissements en perspective… Le petit groupe se réunit comme entendu à la sortie, Télore partit dès que Selena arriva, prétextant devoir aller chercher ses affaires pour son séjour chez Guillaume. -Elle me déteste, non ? -Non, Selena… C’est juste qu’elle croit que tu en veux au livre… Ils partirent tous deux en ville, s’arrêtant devant la boutique où Télore les attendait, puis partirent au manoir. Ils entrèrent et Guillaume aperçut une lettre sur la table du salon. « Nous sommes partis plutôt, et la mère de Télore nous accompagne, nous ne rentrerons pas avant la fin des vacances. Papa et Maman. » -Au moins, nous pourrons essayer de leur venir en aide… -Qu’entends-tu par leur venir en aide, Guillaume ? demanda Télore. -Le rêve que j’ai fait, Werdenya, son monde est en guerre, une horrible bataille. Elle a besoin de moi ici pour garder le contact avec ce monde, mais Selena voudrais-tu la rejoindre ? -Non, cela m’est impossible, je ne peux voyager au travers des mondes, ma place est ici… -Je le ferais ! Tous deux se retournèrent vers Télore qui se tenait debout à présent. -Je voyagerais entre ces deux mondes, j’irais leur porter secours deux semaines, durant les vacances ! Laissez-moi m’en charger, je vous en prie ! -Es-tu sûre de toi ? Si tu meures au combat là-bas, toutes personnes n’ayant aucun lien avec le livre t’oublieront. C’est mon devoir, les morts de notre monde disparaissant dans le leur, je dois les faire disparaître de la mémoire de quiconque, pourrait mette ce livre en danger… Es-tu sûre de vouloir risquer de mourir et de tout perdre ? Je n’aurais pas le choix en tant que Protection… annonça alors Selena de sa voix fluide. -Oui, je suis prête à le faire. En réalité la seule chose importante à mes yeux, c’est mon chant, le reste je suis prête à le sacrifier… Tous se turent, feignant l’existence de chacun… -Dans quel peuple veux-tu être envoyée ? demanda enfin Guillaume. -Quel peuple ? -Oui. Fée, elfe, ange, sirène, dryade, nain ; chacun de ces peuples et d’autre bien entendu, sont là-bas en guerre de notre côté, tu dois choisir, où tu veux être en premier, grâce à quel peuple veux-tu prendre contact avec Krystal ? -Les elfes… Je les ai toujours admirés, leur beauté, leur grâce, leur voix céleste et calme, donc je veux intervenir grâce à eux… -Guillaume, intervint Selena, sais-tu comment faire ? -Maintenant que tu en parles non… -C’est simple, lis la suite du livre, ce dont tu as rêvé, et écris une phrase contenant les noms de la personne que tu envoies, du peuple qui va l’accueillir en premier et de la personne à qui tu envoies de l’aide. Il s’approcha du livre, et l’ouvris, pour commencer à déclamer la suite du mystérieux texte… -« Je me réveillai dans un lit, la vieille sorcière à mes côtés, je me levai brusquement et partis précipitamment en remerciant cette gentille femme. Je retraversai la forêt en courant, me dépêchant, allant aussi vite que mes jambes me le permettaient. J’ arrivai aux côtés de l’ange, qui tel une statue divine, n’avait pas bougé. -Je comprends désormais. Je connais mes devoirs que j’ai envers ce peuple. -Majesté… J’ai besoin de votre aide… dit-il. -Que puis-je pour vous ? m’enquis-je auprès de cet ange. -Transformez-moi en humain Majesté, je vous en conjure ! -Pourquoi cela ? -Je me suis épris d’une humaine, je ne peux m’empêcher de l’aimer… -Soit, je vous accorde cet demande alors. Je réfléchit un certain moment, pour trouver la manière de réaliser cette demande. Au bout d’un certain instant, une chaleur intense irradia de ma paume gauche, je regardai, intriguée et aperçus une boula de lumière se formai. En réfléchissant, j’avais trouvé la solution à mon problème… -Es-tu prêt ? demandai-je. -Oui, Majesté. Je tendis alors ma main, l’approchai de lui, retournai ma paume vers sa poitrine, et finis par la poser au dessus de son cœur. Je sentais la chaleur me quitter et le rejoindre, je pensais le plus que je pouvais à son désir, les yeux clos. J’attendis quelques instant. Lorsque je les ouvris, j’aperçus un homme à la place de l’ange. -Je vous prie d’accepter mes remerciements et puis-je vous demander une autre faveur ? -Faites. -S’il vous plait, allez chercher Séllya et ramener là à mes côtés. Elle habite dans cette demeure, dit-il en pointant un doigt vers une petite chaumière, elle est toujours dans la même pièce et sort rarement, mais un jour nous nous somme rencontrés, et nous sommes tous deux tombés amoureux. -Accordée. Je le ferais. dis-je. Je me retournai, et m’avançait vers l’entrée de cette maison. Je frappai. Aucune réponse ne vint. Je poussai alors la porte délicatement, et entrai à l’intérieur. Lorsque que j’eus fait quelques pas, la porte se referma, dans un bruit assourdissant. Je me mis à chercher dans l’obscurité ambiante, cette femme, je devais le faire, j’en avais fait la promesse. J’aperçus alors une raie de lumière, sûrement une porte légèrement entrebâillée, me dis-je, et effectivement, il s’avéra que mon intuition fut bonne. Je poussai donc le panneau de bois, et mes yeux furent éblouis par la resplendissante clarté de ce lieu, après être restés un si long moment dans l’obscurité. Lorsqu’ils furent habitués à cette lumière blanchâtre, j’aperçus une jeune femme, assise sur une ancienne chaise à bascule, qui lisait un livre. -Séllya ? demandai-je. Elle se retourna vers moi, me regardant fixement. -Il a coupé ses ailes. annonçai-je, sans détour. Je vis son regard s’emplirent de larmes, de joie ou de tristesse ? je ne pus le dire. Tout à coup elle se leva, et courut vers la sortie. Elle aperçut l’ange devenu homme et le prit dans ses bras. Souriants, ils me remercièrent. -Pour vous montrer notre gratitude, je vais vous indiquer comment trouver, votre nouvelle demeure. Voyagez, encore et encore, aidez votre peuple encore et toujours, et l’immense manoir, héritage laissé par vos ancêtres finira par apparaître à vos yeux. m’annonça-t-il. -Une énigme, n’est-ce pas ? dis-je. Merci, j’essaierai de la résoudre. Après les adieux, je m’en allais, calmement, dans l’intention, de trouver la solution. Je décidai donc de voyager au travers de ce nouveau monde, pour trouver des personnes ayant besoin de mon aide. Bons nombres d’hommes et de femmes me demandèrent mon aide, mais jamais encore je ne trouvais pas ce fameux manoir… Un jour, alors que j’allais abandonner cette quête absurde, je l’aperçus : surplombant tout le paysage, je sus que c’était cet endroit… Je m’approchais jusqu’à la porte et je posais ma main sur le panneau en chêne… La porte s’ouvrit, seule, répondant à ma demande muette, et je m’avançais à l’intérieur… Incroyablement belle cette demeure m’émut jusqu’aux larmes, pour je ne sais quel raison, elle m’avait rendue… mélancolique. J’avançais vers l’immense cheminée centrale et lorsque je posai ma main, un feu s’alluma dans le foyer, surprise je retirai ma main et me reculai… Cet endroit, répondait à mes requêtes muettes… Je me sentais pour la première fois chez moi, dans mon foyer… Depuis lors, j’aidais mon peuple, chaque soir retournant en ma demeure, mon refuge… Un jour, alors que j’aidai une vieille femme, un jeune homme gravement blessé me bouscule. Je le fis allonger… -Que vous est-il arrivé ? demandai-je, anxieuse. -Des démons… murmura-t-il dans un souffle rauque, ils envahissent nos contrées… Une guerre, terrible, se profile… S’il vous plaît, empêchez-les de tuer nos familles, de réduire à néant nos récoltes, de détruire nos vies ! Après cette phrase, il ne bougea plus, il ne respirai plus ; il était mort et je devais agir. Je fermai les yeux, me relevant tout en réfléchissant… Que pouvais-je faire ? -Suivez-moi, que les personnes âgées, les enfant, les femmes et les malades se réfugient dans ma demeure… Ceux qui sont capables de combattre me suivent… Réunissez chevaux et provisions et nous allons réunir chaque peuple, chaque personne qui pourra être utile ! ordonnai-je d’une voix sans vie, sans timbre. -A vos ordre, Majesté ! scandèrent le peuple à l’unisson. Tous me suivirent, et lorsque nous arrivâmes à mon manoir, je fis entrer ce qui ne pouvait défendre le royaume à l’intérieur indiquant à celui que j’avais désigné comme chef où se trouverait ce dont ils auraient besoin. Après avoir fermé les portes, j’ordonnais à ceux qui restaient de reculer. -Air, protégez-les ; Feu, défendez-les ; Terre, assurez-vous qu’ils survivent ; Eau, noyez ceux qui essaieront de les attaquer ! J’espérais que cette formule puisse les protéger le temps que la guerre cesse… -Allons-y ! criai-je. Quoiqu’il adviendra, je les protègerais… C’est une promesse… Je chevauchais en tête sur un destrier blanc, les troupes me soutenaient, cela ne les dérangerait pas que je sois une femme. Certains au départ étaient réticents, mais je les ai battus dans un combat singulier, depuis mes troupes sont unis. Le soir, lorsque nous nous arrêtions, j’envoyais des message à mes autres peuples ; elfes, fées, nains, dryades… Tous avaient répondu favorablement à la demande d’aide, tous, sauf les Andins… Combattants nés, ce peuple est composé uniquement d’hommes… Ils refusent que je les mène car je suis une femme… Si je gagne cette bataille, peut-être m’accepteront-ils comme chef ? Au bout d’un certain temps, mon armée était composée d’être de plusieurs races… Nous finîmes par arriver sur le champ de bataille, et… Ils nous attendaient. Ces races exilées, pour avoir rompu la trêve entre elles et leurs peuples contraires. Dès les premières secondes, une femme aux cheveux et aux yeux pourpres, au regard assassin, m’attaqua, je tendis mes mains en avant, établissant mentalement mon attaque, puis je lâchai un éclair sur mon assaillante. Elle mourut sous le choc… Je ne pus retenir une larme, de tristesse et de dégoût envers moi-même. Mon premier meurtre, la première vie que j'ôte... Suis-je horrible ? Une pulsion me prit, et je fonçai vers mes ennemies. J'allai vite, trop vite, je tuai sans relâche, essayant de sauver mes hommes... Impossible, peu à peu, je souillais mes mains de ce sang... L'odeur que je détestais, mêlant rouille et sel. Qu'étais-je en train de faire ? Je ne pouvais pas, ce n'étais pas moi, mais pourtant, je n'arrivais plus à m'arrêter... Le sang recouvre mes mains, je suis une meurtrière, je me dégoutte moi-même, je pleure, tuant à chaque fois, tuant plus que je ne voudrais, mais c'est pourtant nécessaire... J'ai promis de les sauver, de les protéger, et je ne peux faillir à cette tâche qui m'incombe. J'ai promis de le faire, je le ferais jusqu'au bout, quoi qu'il m'en coute... Ainsi, se passa trois jours, durant lesquels je restai debout, à me battre, à tuer pour sauver, entrant dans le cercle vicieux de la guerre. Mais un jour, j'ai dû m'arrêter pour me reposer et lorsque je m'endormis d'étranges images m'apparurent... Trois personnes liés au livre... Le Gardeny-i, Guillaume, la Protection, Selena, et Télore, une amie de Guillaume... C'est trois personnes étaient les seules qui pouvaient m'aider, donc je décidai alors de leur communiquer un message... Je pris une plume et j'écrivis sur un bout de parchemin« Aidez-moi, j'ai besoin de vous... », puis je le glissai dans le livre avant de repartir tuer sans m'arrêter ces monstres qui essayaient de reprendre notre terre... » -Très bien, vas-y. dit alors Selena. -D'accord... Guillaume prit un stylo et écrivit ceci : « Moi, le Gardeny-i du livre, j'envoie Télore chez les Elfes afin d'aider Krystal, la Gardenya. » Lorsqu'il eut finit d'écrire cette phrase, Télore se fit aspirer d'un coup par le livre. Sous le choc, elle atterrit dans un lit de paille. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle vit une femme, grande des yeux violet sombre, profond, un visage solennel, des cheveux longs d'un mauve étourdissant, et deux petites oreilles pointues qui en ressortaient à peine. -Qui êtes-vous ? demanda Télore. -Tyrina, la reine des elfes. Nous attendions votre venue. répondit-elle en lui tendant une main. Télore la saisit en se relevant. Elle suivit cette femme d'une beauté hypnotisante. C'était le début d'une grande aventure, bien plus importante, périlleuse et magique que l'on pourrait croire...
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