Petits textes (partie 2)

Même pas un au revoir, même pas le temps d'apercevoir, un seul petit espoir, tu me laisses au désespoir... Je t'attendrais même si je sais ma quête vaine, j'attendrais ta venue, même si tu n'arrives jamais, au moins, moi, j'aurais essayé d'y croire rien qu'une dernière fois...

Un jour sombre se lève, je n'ai pas dormi de la nuit... Je regarde le soleil, dont les premières lueurs essaient de percer les épais nuages de mon sombre monde. L'étendu vaste de mon ciel noir recouvre mon cœur d'une fine pellicule de tristesse. Une lumière grise perce au travers de mes volets et je regarde mon triste reflet, de longues traces laissées par un flot de larmes, dont les dernières gouttes coulent lentement le long de mon visage... Je me lève doucement et j'essaie, avec tant d'efforts, de me redresser sur mes jambes tremblantes... Une nuit douloureuse qui peu à peu s'achève pour laisser place à un jour de souffrance... Une ombre perfide plane au-dessus de moi, et je prie pour que mon soleil à présent noir, retrouve son éclat d'antan... Je pensais que mes pleurs incessants avait enfin cessé, mais peu à peu de nouvelles larmes affluent aux bords de mes yeux... Solitude pesante, s'il te plaît, part loin de moi... Enlève le ruban noir qui écorche mon cœur et rends-moi ma vie... Je ne veux plus de ce monde si noir... Je t'en prie épargne-moi...

Ne me regarde pas avec ce regard, pas celui-là. Je sens que je vais tomber, que je vais succomber. Ne me regarde pas de ce regard brûlant de passion. Ne me regarde pas, pas avec ces yeux-là. Ne me brûle pas davantage avec ce regard qui incendie mon âme. Ne me regarde pas, pas de cette façon-là, je sens déjà que je perds l'esprit. Ne me regarde pas avec tant d'amour, tant de désir et de passion. Ne me regarde pas comme si j'étais précieuse. Ne me regarde pas, pas davantage. Je vais succomber, je ne veux pas tomber dans les filets de la passion. Non, ne me regarde pas, pas comme ça, arrête ça dans l'instant. Mon cœur chavire. Ne me regarde pas, pas avec cet air-là. Ne me regarde pas où je vais perdre l'esprit, emportée loin par ta passion ardente. Je ne veux pas, je ne peux pas. Laisse-moi, ne me regarde pas davantage. Il est déjà trop tard. S'il te plaît, ne détourne pas les yeux. Regarde-moi, brule-moi, fais en sorte que je me consume sous ton désir, de ta passion ardente fais naître en moi l'amour, le premier amour d'un cœur pur et solitaire qui a perdu tout espoir d'aimer à nouveau. Ne pars pas, pardonne-moi. N'écoute pas mes mots passés, je veux être à tes côtés, consumée par ton regard ardent. Je désire désormais la passion qui allume ton regard.

Une passion déchirante nous transperce, nous traverse. Une flamme s'allume, la flamme de la passion... Je te regarde. Cette flamme... Viens avec moi, viens et aide-moi à préserver la flamme du désir qui aujourd'hui nous anime. Viens et faisons en sorte que cette flamme ne s'éteigne jamais et nous consume, petit à petit. N'aie pas peur, viens et entre dans la danse de ce désir naissant, cette flamme qui d'une chaleur agréable consume nos âmes. Viens avec moi, viens et rejoins-moi dans cette passion ardente.

Viens, viens avec moi. Je t'en supplie, libère tout le désir qui brule dans ton regard, toute cette passion trop longtemps renfermée dans la flamme de tes yeux. Viens, viens avec moi. Ne pars pas, ne détourne pas le regard. Je t'en supplie, écoute cette passion. Ne t'en fuis pas, n'aie pas honte, je t'en prie, reste, reste avec moi éternellement. Même si je ne suis pas quelqu'un de facile, même si je te fais souffrir, essaie de me pardonner. Je t'aime, mais par ma maladresse, tu as enfermé ton cœur et le désir qu'il contenait, dans une cage de verre. Ma maladresse t'empêche de vivre, d'entendre l'appel de cette passion. Laisse-toi t'enivrer de cette douce chaleur. Perds le contrôle. Laisse-toi consumer par cette passion trop longtemps refoulée.